Eve MOREAU...

Née à Paris et appelée dès l’âge de 6 ans vers la marionnette avec un abonnement au «Guignol du jardin du Luxembourg» ! Mais ce n’est qu’après un long cursus universitaire (DEA de psychopathologie clinique) qu’elle bifurque définitivement vers les arts de la marionnette. Ceci, grâce à la rencontre de l’univers provocateur du créateur de «L’Illustre famille des Burratini» dont elle fut très tôt l’élève assidue.
Ses premières classes terminées alliant fabrication, écriture et manipulation, elle fonde le petit «Théâtre Esméralda» pour aussitôt monter ses premiers spectacles et partager son enthousiasme pour la marionnette avec le jeune public.
Puis ce fut sa rencontre avec Alain Duverne qui l’entraina dans l’univers des marionnettes de télévision, média qu’elle investit activement aux côtés des équipes de TF1 (Le Village dans les nuages, Le petit Jour, Coloquinte et Potiron…) Puis pour la télévision scolaire du CNDP et FR3 (Dis-moi Maki…) Arte (Napoléon, entre adulation et aversion).
En parallèle elle poursuit un travail de création en modelage et sculpture pour des illustrations et films publicitaires (Banga, Président, Hachette, Télérama, Bull, EDF, RATP, Ministère de l’environnement, Cité des sciences et de l’Industrie…). A cette même époque (1982-89) elle expose des œuvres personnelles. Elle se tourne ensuite vers la conception de jeux pédagogiques de formation à la demande du Ministère de l’éducation nationale, de l’Unesco et de la Cité des Sciences et de l’Industrie, avec la collaboration d’historiens comme Michel Vovelle et Antoine De Baecque. Ses jeux obtiennent des prix européens et internationaux. La Cie s’appelle désormais Ludilud. Mais au grand soir de Noël 1999, la grande tempête fait rage et l’appel d’un retour au spectacle vivant, castelet sous le bras, se manifeste violemment. Les nouvelles créations parleront de science et d’environnement, de génétique et de biodiversité, d’espèces menacées… La Cie Ludilud se chargera de les produire grâce à des soutiens financiers tant publics que privés.
Aujourd’hui, avec le spectacle «La femme assise » qu’elle adapte en marionnettes, Eve souhaite toucher un public adulte en attente de textes en expression libre et en déconnades généreuses. Il est temps de faire œuvre de salubrité publique.